Le départ se déroule bien, pas de problème pour trouver une place, train à l’ heure. Arrivés a Paris, notre train, « le train bleu » nous attend. Une grande pancarte indique que le train n’ ira pas plus loin que Nice a cause d une grève…des cheminots italiens…Ouf, on a eu chaud.. J’ avais trouvé une super promo en siège inclinable et me suis dit que j ‘allais tenter un surclassement, par chance un compartiment couchette est libre, je rajoute 35 euros. Bien joué, d autant qu’ on nous certifie qu il n’y aura personne d’ autre…Je suis déjà dans mom sac de couchage quand on entend frapper…une autre personne va venir, bon…je me recouche..toc,toc..un autre arrive,non!Mais pourtant,si..en plus,il ronfle..je me suis assoupie 2 fois dans la nuit, autant dire que je n ‘ai pas dormi.
Arrivés à Nice, on décide d’ aller se balader sur la promenade des anglais et de profiter de la vue puisque on a 3 heures d attente..vue splendide et soleil, il ferait presque trop chaud!
Départ de Nice,il y a un peu d’ attente, certains attendent pour le Victoria, d’ autres pour le Concordia, on nous dit de monter dans un bus où une pancarte indique le Victoria:
« nous allons sur le Concordia »,
« c’ est indiqué Victoria mais c’ est Concordia »,
« ah, d’ accord »,
plusieurs personnes montent: » c’ est pour le Victoria? »,
« euh,non, le Concordia »,
une autre retorque: »non, non, c’ est pour le Victoria »,
« mais, on nous a dit… »,
enfin, quelqu un au courant nous dit que ce bus prendra le Victoria ET le Concordia: OUF!
On part enfin. On longe la côte, monaco est à droite, les sommets enneigés des Alpes sont a gauche, ici des cultures en terrasse, là-bas des oliviers. Et puis c ‘est Savone, ville portuaire sans attrait si ce n’ est son port où nous attend un geant: le Costa Concordia.
Douane, formulaires d’ embarquement, contrôle comme à l’aéroport..on entre dans le hall: immense et coloré, pour le style j ‘hésite entre le kitch et le futuriste, en tout cas, c ‘est impressionnant et j aime bien.
Mais le plus dur reste à faire, trouver sa cabine. Nous sommes sur le pont Olanda. Tout d’ un coup, je me souviens qu’ on a une cabine intéreure, ce qui veut dire pas de vue, pas d’ ouverture, j’ essaie, comme le vendeur m avait dit, de changer sur place, on me repond que ce n’ est pas possible..un peu déçue. On ouvre la porte de la cabine et…surprise!..on a 2 gros hublots!..si l’ intérieur signifie vue exterieure, moi je ne comprends plus rien…Nous somme ravis, la cabine est plus grande que je ne le pensais, on est à l’ avant du bâteau, au fond du couloir, donc moins de passage, c est parfait!
A peine recoit-on nos valises, il est déjà temps de se retrouver au théatre pour un meeting avec notre accompagnateur francophone,il se presente, il s’ appelle Romain..d accord…il vient de Touraine, bon très bien..et il précise: de Chinon..le monde est petit, papa connait son pere qui est reparateur électro ménager, bref..le monde est incroyablement minuscule.
A peine, la reunion terminée, c’ est la procedure d’ évacuation qui commence: alarme, on se retrouve tous sur le pont avec nos gilets de sauvetage par rangée de 5, les femmes et les enfants d’ abord..Lorsque tout est fini, c’ est le départ, le Concordia quitte Savone, en route pour Barcelone.
On a reçu une carte avec le nom de notre restaurant, Le Roma et une table qu’ on aura tout le long du voyage: la 41, et le même serveur Raj. Notre table est une table de 6 et déjà 2 personnes sont installées, Christiane et René, des voyageurs, des habitués des croisieres, les 2 autres personnes ne viendront pas, elles ont du changer pour le 2e service. René et Christiane sont charmants, le diner est très bon.
Le spectacle ce soir, c ‘est du flamenco…juste avant, je m’ échappe pour aller au spa car il y a une visite, j’ ai pris un forfait thalasso avec un massage offert. Meme si je ne suis pas une specialiste, je trouve le spectacle très bon, les costumes beaux et les danseurs parfaits.
Bon, il est 10 heures passés, il est temps de se reposer…


le train bleu


la côte d’Azur au réveil…
